Non, ce n’est pas autorisé. Il est interdit en période électorale, en France, de sponsoriser un post sur les réseaux sociaux. Vous pouvez toutefois le faire hors période d'élection pour faire connaître vos idées ou faire découvrir votre profil.
« Est interdite […] l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par tout moyen de communication audiovisuelle à compter du 1er octobre 2011, ce qui vise notamment l’achat de bandeaux publicitaires diffusés par Internet » Conseil constitutionnel.
Ce qui est interdit ?
Utiliser les outils publicitaires des plateformes (Facebook, Instagram, Youtube) pour gagner artificiellement en visibilité. En clair : acheter à Facebook, Twitter, YouTube et tout autre service des encarts pour attirer du trafic. L’usage de ces outils en période électorale est prohibé par l’article L.52-1 du Code électoral. En cas d’infraction, l’article L.90-1 prévoit une amende maximale de 75 000 euros.
Hors période électorale, c’est possible, mais les effets sont assez faibles selon les statistiques :
1 personne sur 9 000 change sa position grâce aux réseaux sociaux
1 personne sur 15 en face-à-face
Ajoutés à cela, que les sponsorisations et posts payants coûtent très chers sur les réseaux sociaux. À l’image des centaines de millions d’euros dépensés sur Facebook à chaque élection aux États-Unis. Et les effets pas toujours éprouvés. Par exemple, en 2020, c’est le candidat démocrate américain Mickaël Bloomberg qui avait, de très loin, dépensé le plus en publicité sur les réseaux. Il n’est pourtant arrivé qu’en 4e position à la primaire démocrate.
Ce qui est autorisé ?
Il est possible d’écrire des posts sur Facebook, Instagram, de réagir sur Twitter ou de publier des vidéos sur YouTube et Dailymotion. Vous pouvez donc évidemment gérer votre image sur les réseaux ! Cela permet de galvaniser les troupes et d’occuper les adversaires.